samedi 27 novembre 2010

Ferdinand Cheval

Bon, la semaine de l' art brute est passé, mais j' ai fait le looser et j' ai pas posté le dernier . Je le fais maintenant .
Il s' agit donc de Ferdinand Cheval (1836-1924) , un facteur français qui a mis 33 ans à construire un palais , puis 8 ans à construire son tombeau .
En fait ça se rapprocherait plus de l' art naïf parceque le mec a eu des influences, les cartes postales qu' il distribuait qui l' aurait inspiré pour l' architecture .


Donc voilà, le mec est facteur, il fait une tournée à pieds, et il occupe donc ces randonnées à rêver et à penser son futur palais .
Un jour, il bute sur une pierre qui a une jolie gueule, il la ramene . Puis le lendemain, au même endroit il en voit d' autres, et il en prend comme ça petit à petit et commence à penser serieusement à son palais .

Il construit ainsi son palais tout seul, avec ses pierres, du ciment et de la chaux .

Ca doit vraiment être interessant de le voir en vrai parcequ' il y a plusieurs parties, inspirées de divers pays, le temple de religion ...




une citation de wiki :
« La grotte où il y a 3 géants c'est un peu de l'égyptien, en dessous on voit 2 momies que j'ai façonnées et sculptées. Ces 3 géants supportent la Tour de Barbarie où dans un [sic] oasis croissent les figuiers, les cactus, des palmiers, des aloès, des oliviers gardés par la loutre et le guépard. À la source de la vie j'ai puisé mon génie »

— Ferdinand Cheval, 1911



et l' autre citation de wiki :

« Fils de paysan je veux vivre et mourir
pour prouver que dans ma catégorie
il y a aussi des hommes de génie
et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté
facteur rural. Le travail fait ma gloire
et l'honneur mon seul bonheur ;
à présent voici mon étrange histoire.
Où le songe est devenu,
quarante ans après, une réalité. »

— Ferdinand Cheval, 15 mars 1905.



mercredi 17 novembre 2010

Madge Gill




Et on continue dans l' art brute avec Madge Gill

Madame est née à Londres en 1882 . Enfant illegitime elle est cachée par sa tante et sa mère jusqu' à ses 9 ans, puis, placée en orphelinat .

En 1907, elle épouse son cousin et va avoir 3 fils et une morte née qui manque de l' emporter . Elle reste plusieurs mois au lit, puis apres avoir retrouvé la santé, se plonge dans une oeuvre mediumnique remarquable (c' est wiki qui dit ça)

Elle se disait guidée par esprit nommé « Myrninerest » qu' on considère comme « my inner rest[self] » : mon moi profond .

Franchement, je crois pas aux esprits . Mais un esprit qui s' appelle « mon moi profond » ça me fait penser à du refoulé et de la schizophrénie .

Elle travaillait donc la nuit, faiblement éclairée, de manière hallucinée .

Certaines de ses oeuvres faisaient plus de 10 metres :


lundi 15 novembre 2010

noir et blanc


Y a un truc vraiment balèze dans les vieilles photos noir et blanc . J' y connais rien en photo, peut-être que je me trompe .
Mais je pense que dans le noir et blanc en general, il y a ces differences par rapport à la couleur :
- L' image se rapproche de l' abstraction . On sait que derrière la representation en noir et blanc, il y a de la couleur . Mais on doit l' imaginer .
- On ne joue plus à nuancer plusieurs couleurs mais seulement plusieurs valeurs de gris . Ca limite mais ça permet aussi de plus s' interesser aux formes . Notamment quand on boost les contrastes, là on arrive à l' équivalent de Milton Caniff, Mignola, Frank Miller en bd, c' est à dire qu' on a des aplats de noirs, des grosses formes abstraites .

Donc voilà, j' adore les photos couleurs, mais je pense que c' est peut être trop allechant, c' est beau, on saute dessus . Comme les editeurs qui ont toujours pensé que de la couleur dans la bd, attirait les clients .
Et du coup, quand on travaille la photo aujourd' hui, avec toutes ces possibilitées, ptet qu' on cherche moins à creuser dans des trucs aussi evidents que les formes dans la composition .
Attention je precise : je ne prefere pas le noir et blanc à la couleur, j' ai jamais dit ça .
Evident ou pas, j' en sais rien, ça reste interessant . Si un tofographe en herbe passe, je veux bien son avis .

Et pour mieux illustrer mes propos donc, j' ai choisi des photos qui, je trouve, fonctionnent direct, par les formes :
















Et quelques dessins aussi quand même .
Le vent d' Ostende (ou un truc comme ça) de Léon Spilliaert, c' est pas vraiment du noir et blanc mais bon .

Dylan Dog (j' ai pas le nom des auteurs) :


Jeff Jones :


Bernie Wrightson :


Mike Mignola :

Adolf Wölfli


On continue dans la super semaine de l' art brute (applaudissements) :


Adolf Wölfli est suisse , il est né en 1864 . Son père est un tailleur de pière alcoolique et malfaiteur qui finit en prison et va succomber au delirium tremens (troubles dû au sevrage d' alcool) .

Adolf va de ferme en ferme où il est témoin de beuveries et obligé de boire . Parfois maltraité au point de manquer l' école et parfois mieux reçu .

En 1872, le père abandonne le reste de la famille, qui meurt de faim malgré le dévouement de la mère Anna .

Adolf est emprisonné en 1890 apres plusieurs tentatives de viol sur de tres jeunes filles . Il est ensuite interné en asile jusqu' à sa mort .

C' est là qu' il commence à dessiner, ecrire et composer de la musique . Accumulant ainsi 1300 dessins, 44 cahiers où il expose de nombreuses théories scientifiques et religieuses au travers de longues emphases où les mots sont déformés ou crées . Il s' imagine aussi une biographie « la legende de saint adolf » dans laquelle il affirme une connaissance nouvelle, quasi encyclopedique .


samedi 13 novembre 2010

Corben



Alors voilà, c' est marrant, l' autre fois on parlait avec Lionel d' un Hellboy en afrique, dessiné par Corben, et il trouvait ça à chier . Et ça m' a rappellé que j' avais lu une préface d' un type dans une bd de Corben sur Big Foot . Et le type disait, Corben on aime ou on aime pas, certains detestent, mais d' autres sont des fans ultimes, des fanatiques de Corben . J' avais vu aussi que Bastien Vives était fan de Corben (oui c' est à des km de ce qu' il fait mais bon)

Donc, il a publié dans creepy et metal hurlant entre autre . D' ailleurs je crois me rappeller que Dionnet (metal hurlant) disait que c' était un mec avec qui ils avaient tres peu de contact, il donnait ses planches et c' est tout .
Mais Fershid Barusha (qui a amené plein de trucs des states en france et qui était aussi dessinateur) à fait un bouquin sur lui apparemment d' où je sors ces 3 pages qui expliquent sa technique de névrosé .
J' ai pas tout compris, c' est compliqué, mais en clair, il bosse d' abord des nuances de gris aux feutres, puis il ajoutes des rodoïdes correspondant aux couleurs primaires . et il y bosse ses dégradés à l' aérographe . Il finit par imprimer le tout avec un banc d' exposition, j' ai pas tout compris mais ça ressemble à de la sérigraphie, une sorte de réaction à la lumière qui imprime les couleurs . Bref, un truc de ouf , mais un style unique .




Puis je met des images, pour la plupart prises du goldenagecomicsbookstories :














Le monsieur a fait tout une série d' adptation d' Edgar Allan Poe :